lundi 11 mars 2013

Un anniversaire dont se moquent les nucléocrates

La "ministre de l'écologie du Développement durable et de l'Énergie" choisit le second anniversaire de la catastrophe de Fukushima  pour déclarer que la France avait besoin de l'énergie nucléaire à long terme. (http://www.bfmtv.com/economie/france-a-besoin-lenergie-nucleaire-a-long-terme-batho-467578.html ).

Il nous faudra donc attendre un nouveau drame nucléaire pour voir modifié (peuT-être !) une politique qui conduit inéluctablement, demain ou dans  cinquante ans, à des désastres sans nom.

 http://www.liberation.fr/terre/2013/03/11/des-centaines-de-victimes-de-fukushima-attaquent-tepco-en-justice_887647

Des centaines de victimes de Fukushima attaquent Tepco en justice

Deux ans jour pour jour après la catastrophe nucléaire, environ 800 personnes ont joint leurs forces pour exiger de l'exploitant de la centrale qu'il accélère les travaux de décontamination.

Des centaines de victimes de l’accident nucléaire de Fukushima ont saisi la justice japonaise lundi pour exiger de Tepco, la société exploitante de la centrale gravement endommagée par le tsunami du 11 mars 2011, qu’elle accélère les travaux de décontamination.
Environ 800 personnes ont décidé de se joindre à cette action collective («class action») intentée le jour même du deuxième anniversaire du séisme et du tsunami géant qui ont ravagé le nord-est du Japon, et provoqué la pire crise nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986.

Les plaignants ont demandé au tribunal du district de Fukushima de décider d’imposer à Tokyo Electric Power (Tepco) une astreinte de 50 000 yens (environ 400 euros) à verser par personne et par mois jusqu’à ce que la région affectée par les rejets radioactifs retrouve son état d’avant l’accident, ont indiqué leurs avocats. La plupart de plaignants sont de la région même de Fukushima, mais certains viennent des préfectures voisines.

«Par cette action, nous cherchons à obtenir le retour de la région à son état antérieur à la contamination par des éléments radioactifs, et nous demandons une compensation pour les souffrances psychologiques engendrées», indique le communiqué des défenseurs.
Moins d’une heure après le séisme de magnitude 9 qui, à 14h46 très précises (6h46, heure française), avait secoué le fond de l’océan Pacifique à quelques dizaines de kilomètres des côtes japonaises, une vague gigantesque s’abattait sur le littoral.
A la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, les systèmes de refroidissement tombaient en panne sous le choc et les réacteurs chauffèrent jusqu’à entraîner un accident majeur, sans précédent depuis celui de Tchernobyl 25 ans plus tôt. L’accident de Fukushima a forcé des dizaines de milliers de personnes à évacuer la zone et à abandonner leurs maisons.
Les travaux de démantèlement de la centrale doivent prendre 30 à 40 ans et personne ne sait quand toutes les personnes déplacées pourront éventuellement revenir chez elles.

«Nous voulons mettre en évidence la responsabilité de Tepco, qui a causé cet accident, et celle du gouvernement qui n’a pas pris les mesures de sécurité suffisantes pour l’éviter», indiquent encore les avocats. «Nous voulons également pousser le gouvernement à modifier en profondeur sa politique pro-nucléaire et ainsi empêcher d’autres personnes de devenir des futures victimes», conclut le collectif.


 






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