samedi 17 mars 2012

La fin des essais : tout n'a pas été dit.

Essais nucléaires français :
l'héritage empoisonné
Bruno Barrillot

Du 13 février 1960 au 27 janvier 1996, la France a réalisé 210 explosions nucléaires au Sahara et en Polynésie.
 
Depuis octobre 1945 - lorsque le général de Gaulle, quelques semaines après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, décida de créer le Commissariat à l’énergie atomique pour « faire la bombe » - la règle du secret militaire a été imposée à toutes les activités liées à l’arme nucléaire. Le secret est toujours d’actualité.

En effet, le Parlement français a interdit définitivement l’ouverture des archives nucléaires par une loi du 15 juillet 2008. Le fonctionnement normal de la démocratie s’efface ainsi devant la divinité nucléaire qui place la France au nirvana des grandes puissances de la planète.

Après avoir longtemps déclaré que ses essais nucléaires étaient « particulièrement propres », la France reconnaît tardivement qu’ils auraient fait des victimes. Hélas, une loi du 5 janvier 2010 laisse au ministre de la défense, premier responsable des essais, toute latitude pour les réparations. Ainsi, ne seront indemnisés que ceux ou celles qui ont été atteints de maladies choisies arbitrairement et, de plus, à condition qu’ils aient été présents en des lieux bien délimités par les seuls « experts » du ministère de la défense.

La vérité et la justice restent encore à gagner par les vétérans et les populations algériennes et polynésiennes. Un long combat auquel ce livre souhaite participer.

Bruno Barrillot, co-fondateur de l’Observatoire des armements/CDRPC (Lyon) en 1984, est l’auteur de nombreux ouvrages et rapports sur les essais nucléaires et leurs conséquences. Il exerce actuellement les fonctions de « Délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires » auprès du gouvernement polynésien. En 2010, il est l’un des cinq lauréats du « Nuclear Free Futur Award ». 


L'ouvrage  • 320 pages • 18 euros (+ 4 € de port)  
est disponible en librairie 
ou directement auprès de l'Observatoire des armements, 

Commande ………… exemplaire(s) de
Essais nucléaires français : l’héritage empoisonné
Observatoire des armements, 187 montée de Choulans, 69005 Lyon
accompagné du règlement à l’ordre de l’Observatoire des armements.

vendredi 16 mars 2012

Appel au désarmement nucléaire total




PARIS, 13 mars 2012 (AFP) -

Stéphane Hessel et Albert Jacquard, 190 ans à eux deux, conjuguent leurs voix pour lancer un appel contre l'arme atomique dans "Exigez ! Un désarmement nucléaire total" (Stock), en complément d'un état des lieux établi avec l'Observatoire des armements.

L'ouvrage, qui appelle à la fin de cette "barbarie", paraîtra le 4 avril, a précisé l'éditeur à l'AFP.

La question du nucléaire civil "est étroitement liée à celle du nucléaire militaire qui nous concerne tous", poursuivent l'ancien résistant et diplomate Stéphane Hessel et le généticien Albert Jacquard. Or le thème de l'énergie nucléaire qui devrait occuper une place de choix dans la campagne électorale, n'est pas vraiment débattu par les principaux candidats, remarquent les auteurs.

Pourquoi ce livre ? Parce que l'existence de ces armes menace le destin de l'humanité, que les arsenaux du monde entier contiennent l'équivalent de 60.000 bombes de la puissance de celle d'Hiroshima. Parce que l'Iran, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détiennent ces armes dans un contexte géopolitique d'une extrême fragilité. "Parce qu'il n'est pas trop tard, et qu'une prise de conscience et une sensibilisation du public s'imposent", résument les auteurs.

Ancien élève de l'École normale supérieure, résistant, déporté à Buchenwald puis à Dora, Stéphane Hessel entre au quai d'Orsay en 1945. Homme de gauche et européen convaincu, l'auteur du best-seller "Indignez-vous !" est connu pour ses prises de position engagées.

Albert Jacquard, polytechnicien et généticien de formation, lutte pour l'édification d'une société différente. II a publié entre autres "Tentatives de lucidité" (Stock, 2004), "Mon utopie" (Stock, 2006) et "Dans ma jeunesse" (Stock, 2012).

L'Observatoire des armements
est un centre d'expertise indépendant sur les questions de transfert d'armement et de prolifération nucléaire.


Exigez !


Code EAN / ISBN : 9782234073975
Code HACHETTE : 5406863
Prix TTC : 5,00 €
Date de parution :
Dimensions : 185 x 120 mm

Au moment où la question du nucléaire civil devrait occuper une place de choix dans la campagne électorale, elle n'est pas vraiment débattue par les principaux candidats. Or, à celle-ci est étroitement liée la question du nucléaire militaire, qui, loin d'être une réflexion réservée aux stratèges, nous concerne tous. Stéphane Hessel et Albert Jacquard conjuguent leur voix pour lancer un appel au désarmement nucléaire total, en complément d'un état des lieux établi avec l'Observatoire des armements. Parce que l'existence de ces armes menace le destin de l'Humanité. Parce que les arsenaux du monde entier contiennent l'équivalent de 60 000 bombes de la puissance de celle d'Hiroshima. Parce que l'Iran, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détiennent ces armes dans un contexte géopolitique d'une extrême fragilité. Parce que l'avènement de l'ère nucléaire militaire, toute force de dissuasion, tout équilibre de la terreur, sont devenus de tragiques illusions. Parce qu'il n'est pas trop tard, et qu'une prise de conscience et une sensibilisation du public s'imposent.

jeudi 8 mars 2012

La Françafrique nucléaire à l'œuvre

Pas de nucléaire sans uranium. Pas d'uranium sans mines d'uranium... Coûte que coûte... Et tant pis si les populations du Niger en font les frais ! N'est-ce pas là un crime toléré ?

Voir : http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/l-epopee-d-areva-en-afrique-sortie
 (On y trouve les 4 videos de la conférence de presse présentant Areva en Afrique)


 Diplomatie, Business et Dictatures
 La Françafrique est toujours là, notamment pour le nucléaire.


L’Association Survie et les Éditions Agone publient Areva en Afrique – une face cachée du nucléaire français-, un Dossier Noir écrit par Raphaël Granvaud. Sa sortie, pour demain en librairie, s’accompagnera de mobilisations organisées en partenariat avec le Réseau Sortir du nucléaire. Les enjeux majeurs abordés dans l’ouvrage ont été présentés à la presse le 9 février par l’auteur et des représentants de Survie, du réseau "Sortir du nucléaire" et de la société civile gabonaise.

«  Areva a pris une part très importante dans la politique du président Sarkozy de promotion des intérêts français en Afrique. Nous avons souhaité nous concentrer sur cette entreprise, qui est au cœur du système de la Françafrique et sur ses imbrications diplomatiques, politiques, militaires, et qui appartient pour l’essentiel à l’État français et donc aux contribuables » introduit Fabrice Tarrit, le président de Survie.

Areva en Afrique « Le but de ce Dossier Noir, explique Raphaël Granvaud, c’est d’en finir avec le mythe de "l’indépendance énergétique", leitmotiv que l’on retrouve dans 40 ans de discours des autorités politiques françaises. » Ce mythe repose sur diverses manipulations statistiques, dont la principale est « la question des importations d’uranium qui ne sont pas considérées comme importation énergétique dans les statistiques officielles. (…) Cela va de pair avec une occultation de la part de l’Afrique dans toute l’histoire du développement du nucléaire français, depuis les origines  », comme si la France se considérait toujours propriétaire du sous-sol de ses anciennes colonies. Pourtant, depuis 2001, elle importe la totalité de son uranium et environ 30% provient du sous-sol nigérien, exploité par les filiales d’Areva.

Si la France a très largement profité de l’uranium, en cooptant des régimes autoritaires qui le lui fournissaient au meilleur prix, pour l’auteur «  le Niger n’a hérité que d’une triple catastrophe : une catastrophe environnementale, une catastrophe sanitaire et une catastrophe sociale.  » Selon diverses ONG, seulement 12 % de la valeur de l’uranium produit sur son sol est revenu au Niger. Alors que le Niger éclaire une ampoule française sur trois, il importe son électricité du Nigeria, et la majorité des Nigériens n’y ont même pas accès.

Pour la porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", Opale Crivello, « Areva refuse d’assumer ses responsabilités. » Suite à l’exploitation de 210 mines entre 1946 et 2001 dans plus de 25 départements français par la Cogema (ex-Areva), il reste 300 millions de tonnes de déchets d’uranium abandonnés. En outre l’IRSN est formel : les travailleurs de l’uranium meurent plus tôt et développent des cancers des poumons et des reins. Et ce sort n’est pas réservé aux seuls mineurs. « Areva rétorque que pour le moment, il n’y a pas encore eu de pathologies en lien avec la radioactivité. C’est faux ! Areva sait très bien ce qu’endurent et ce qu’encourent les populations au Niger. Face à ce scandale et vu du retour d’expérience français, nous avons le devoir d’agir pour dénoncer ces pratiques au Niger  », conclut Opale Crivello.

lundi 5 mars 2012

Des femmes pour en finir avec le nucléaire

Appel des Femmes 

pour l’Arrêt Immédiat du Recours à l’Énergie Atomique

FEMMES POUR L’ARRÊT IMMÉDIAT DU RECOURS À L’ÉNERGIE ATOMIQUE

Nous autres femmes refusons de nous résigner à la banalisation de l'horreur
que vivent depuis plus de 25 ans nombre de Biélorusses,
et maintenant beaucoup de Japonais.
Jamais nous n'accepterons des choix techniques, économiques et politiques
impliquant qu'une foule d'enfants puissent aller à l'école avec des dosimètres, ou
aient le corps prématurément rongé par du césium ou d'autres éléments radioactifs.
Jamais nous n'accepterons que des territoires entiers soient contaminés dans
l'indifférence pour les êtres qui y vivent, pourraient y vivre ou devraient y vivre.
C'est pourquoi nous lançons un appel sur l'espace Internet des FAIREA
et nous vous invitons à nous rejoindre sur ce site pour le signer.

http://www.fairea.fr

Ce blog ne fait, ici, que relayer une initiative qui n'est pas la sienne mais qui nous apparaît très importante.

    dimanche 4 mars 2012

    À l'approche de l'anniversaire de la catastrophe de Fukushima, on s'aperçoit que non seulement rien n'est réglé mais que les conséquences sur le moyen terme s'alourdissent. L'irresponsabilité politique majeure consiste à n'en pas tenir compte !

    Nous reprenons, ici, un article d'Agora Vox qui fourmille d'informations précieuses.

     

    Fukushima, quand c’est fini, ça recommence

    A presque un an de la catastrophe, alors que Tepco affirmait sans sourire que les réacteurs étaient « en état d’arrêt à froid  », voila que brusquement le réacteur n°2, celui qui contient du mox, donc du plutonium, refait parler de lui, dans l’indifférence irresponsable des grands médias.

    Affirmant tout d’abord qu’il y avait seulement un « défaut de thermomètre », mais démontrant son propre mensonge en augmentant le débit d’injection d’eau dans la cuve du réacteur n°2, Tepco accepte du bout des lèvres de dire qu’il y aurait quelques problèmes à Fukushima. lien

    On se souvient qu’en novembre 2011, une première réaction de fission s’était produite sur ce même réacteur, évènement qui n’a pas soulevé beaucoup d’émotion. lien

    Depuis mars 2011, selon l’IRSN, les réacteurs accidentés de Fukushima Daiichi sont refroidis par des injections d’eau de l’ordre de 10 mètres cubes à l’heure, et Tepco avait annoncé en décembre dernier que la température des cuves était sous contrôle.
    Affirmation à prendre avec quelques précautions.
    Au-delà de l’eau injectée, Tepco a aussi utilisé de l’acide borique, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. lien

    Il est généralement utilisé pour éviter qu’une réaction en chaine ne se produise. lien

    Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda avait donc fait l’annonce optimiste de « l’état d’arrêt à froid », affirmant sans rire : « les réacteurs sont stables et la seconde phase du plan est achevée  », et que du coup une reprise de la réaction de fission était écartée. lien

    L’ASN (autorité de sureté nucléaire) définit ainsi l’arrêt à froid : « la situation d’un réacteur nucléaire à l’arrêt dans lequel l’état du fluide de refroidissement se rapproche de celui qui correspond aux conditions ambiantes de pression et de température ».
    Or contre toute attente, ça chauffe grave à Fukushima, obligeant l’exploitant à augmenter l’injection d’eau, en la portant à 13 mètres cubes.
    Plus grave, du Xénon a été retrouvé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2, ce qui signifie qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu, et qu’elle est peut-être encore en cours en ce moment. lien

    Il faut savoir que les xénons 133 et 135 se créent lorsqu’il y a fission nucléaire de l’uranium. lien

    Malgré tous les efforts de l’exploitant, la température continue de monter, et voisinerait les 300°C, ce qui fait craindre aux travailleurs sur place la possibilité d’une explosion. lien

    Cela expliquerait l’augmentation constatée de la radioactivité sur le site, passant de 4,45 Mbq/km2 à 98,2 Mbq/km2 pour le césium 134, le césium 137 passant de 6,46 Mbq/km2 à 139 Mbq/km2. lien
     
    Alors qu’à Tchernobyl, suite aux différentes interventions, la situation reste relativement stable, grâce au sacrifice de quelques dizaines de milliers de travailleurs sur l’autel du sacro-saint nucléaire, à Fukushima, rien n’est réglé.
    Bien au contraire.
    Les alertes se multiplient, et selon la NSC (commission de sécurité nucléaire japonaise), on assiste actuellement à une distribution massive de pastille d’iode, afin de contrer une nouvelle pollution radioactive.
    Ces pilules, en saturant la thyroïde, empêchent provisoirement la radioactivité de se fixer dans l’organisme des japonais en danger.
    Et puis le danger ne se limite pas au réacteur n°2, elle s’étend au N°3, car celui-ci vient de montrer des signes inquiétants d’activité.
    Le 7 février 2012, un panache de fumée s’est élevé au dessus du réacteur détruit. lien et lien

    A l’évidence, il ne s’agit pas d’un feu de broussailles, ou de quelques japonais décidés à organiser un barbecue improvisé.
    En attendant, c’est officiellement que 573 personnes sont décédées suite à la catastrophe survenue dans la centrale de Fukushima. lien

    Sur ce lien, la caméra qui filme en continu les réacteurs endommagés de Fukushima.
    Sur Encyclo, le 11 mars, la réalisatrice Marie Linton proposera un reportage inédit « Fukushima : retour en zone rouge  ». lien

    Récemment quelques élus français ont pu se rendre au Japon pour constater la gravité de la situation, regrettant qu’ils n’aient pas été très nombreux à répondre à l’appel, tant ce voyage était instructif. lien
    L’adjoint au maire de Chinon, Yves Dauge, était du voyage et a déclaré : «  tout ce qui nous a été dit me perturbe beaucoup. A l’avenir, qui va vouloir s »’installer ici ? Quelle entreprise va vouloir investir ?  »
    En attendant, au Japon, les pertes financières s’accumulent, et récemment, malgré le soutien massif de l’Etat, lequel a avancé 90% du montant, sans la moindre garantie d’un éventuel remboursement, Tepco a admis une perte de plus de 6 milliards d’euros pour les 3 derniers trimestres de son exercice.
    Cette somme, pour importante qu’elle paraisse, n’est qu’une maigre partie des sommes qu’il faudra débourser.
    Aujourd’hui encore, au-delà des 100 000 habitants évacués dans le périmètre, largement insuffisant des 20 km autour du site, Tepco évalue à 1,5 million le nombre de japonais qui devront être indemnisés.
    Un panel d’expert à évalué à 44 milliards la facture totale nécessaire au dédommagement suite à la catastrophe nucléaire. lien

    Tepco envisage de dépenser 10 milliards d’euros pour démanteler un jour les réacteurs hors service, mais l’expérience française, avec le démantèlement de « super » phénix, prouve que ce chiffre sera largement sous évalué.
    C’est d’ailleurs une lapalissade, outre les dommages subis, les pertes de territoire, les maladies et les morts imputables au nucléaire, la facture du démantèlement est totalement à revoir.
    En 2005, la cour des comptes avait estimé le démantèlement de la centrale de Brennilis à 480 millions d’euros. Aujourd’hui on parle en milliards.
    Prudemment EDF aurait provisionné 2 milliards d’euros pour la déconstruction des 58 réacteurs français.  lien 

    Or le site de « super » phénix estimé pour son démantèlement à 900 millions d’euros, en coutera 10 ou 11 milliards, soit plus de 10 fois plus que prévu (lien) et du coup, les 2 milliards prévus pour le démantèlement de tout le parc français paraissent un peu étriqué.
    Récemment, la députée européenne Michelle Rivasi, avait estimé le cout de la catastrophe japonaise entre 100 et 500 milliards d’euros (lien) et Tchernobyl, en fin de compte en coutera autant.
    Aujourd’hui, entre le prix du kilowatt éolien et celui du nucléaire, il n’y a pas photo : celui du nucléaire étant largement sous évalué, ils sont aujourd’hui tous les deux au même niveau, sauf que, comme le fait remarquer Michelle Rivasi : « à 80 € le MWh, l’électricité produite par l’EPR coûterait le même prix que l’éolien aujourd’hui, mais à choisir, je préfère qu’un avion s’écrase sur une éolienne que sur une centrale nucléaire ». lien

    Et si on ajoute à l’équation le prix du démantèlement et celui, hypothétique, du traitement des déchets, il n’est pas difficile de choisir, d’autant que nous sommes dépendants de l’uranium, alors que le vent n’a pas besoin d’être importé. lien

    Mais le président actuel du navire « France », droit dans ses petites bottes, continue d’affirmer son soutien au nucléaire français.
    A Fessenheim, il s’est félicité des 700 contrôles annuels de l’ASN, assurant que ceux-ci étaient en toute impartialité et transparence, sauf qu’il a refusé que des experts indépendants puissent faire ces visites, (lien) et qu’à tout prendre, 700 contrôles c’est finalement peu, puisque ça ne fait jamais qu’un contrôle mensuel par réacteur.
    Avec un peu de recul, on peut aussi s’interroger sur les 750 incidents annuels que nous avons annuellement.
    La longue liste des divers accidents ou incidents survenus en France est sur ce lien.

    Récemment, la centrale nucléaire de Civaux à connu quelques déboires avec sa tuyauterie (lien) et le 1 février 2012, l’ASN a produit un rapport accablant sur cette installation suite à une fuite de tritium constatée dans la nappe phréatique située sous la centrale. lien

    On peut aussi se rappeler qu’en 40 ans notre planète a connu 5 accidents majeurs : Three Miles Island, Tchernobyl, et les 3 réacteurs de Fukushima, soit un accident pour 3600 « années réacteurs » comme l’explique le Docteur Bruno Bourgeon, alors qu’on tablait sur 1 pour 100 000. lien

    Le 11 mars prochain, à partir de 13h30 les opposants aux nucléaire venus des 4 coins du pays, et d’ailleurs, vont organiser la plus grande chaine humaine jamais organisée en France. Elle ira d’Avignon à Lyon et pour y participer c’est sur ce lien.

    Il est probable que l’autocrate président n’y participera pas, mais on risque au moins d’y trouver Eva Joly. lien

    Quant à Sarközy, il s’est rendu à Bourgoin Jallieu, jouant le« pyromane pompier  », responsable de la faillite de la filière photovoltaïque, et allant plastronner, en compagnie du patron d’EDF, le 13 février 2012, voulant apparaitre comme le sauveur de Photowatt alors qu’il en est le prédateur. lien
    Comme me suggère mon vieil ami africain : « le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois  ».
    L’image illustrant l’article provient de « leblogalupus.com »
    Merci aux nombreux internautes, en particulier au site « Fukushima informations  » et au blog « fukushima  », pour leurs précieuses informations.
    Olivier Cabanel