Le gouvernement italien a annoncé, mardi 19 avril, qu'il avait présenté un amendement à une loi en cours d'examen au Parlement pour mettre fin à son programme de retour au nucléaire et qu'il entend définir une "nouvelle stratégie énergétique nationale".
L'amendement doit encore être adopté par le Parlement pour que l'arrêt du programme nucléaire soit entériné.
Il prévoit l'abrogation de toutes les normes prévues pour la réalisation des centrales nucléaires dans le pays.

Des sondages indiquent que 75 % des Italiens se disent désormais "opposés" ou "très opposés" à la construction de nouvelles centrales nucléaires.
L'approche des élections municipales de mai, notamment à Turin et à Milan, où la droite fait alliance avec le parti de la Ligue du Nord, opposé au nucléaire.
Ceci aurait-il fait changer d'avis Silvio Berlusconi qui, après la catastrophe survenue au Japon, le 11 mars, avait d'abord affirmé que l'Italie continuerait à "aller de l'avant" dans sa volonté de revenir à l'énergie nucléaire, abandonnée par référendum en 1987, juste après la catastrophe de Tchernobyl ?