jeudi 22 septembre 2011

Renoncer au nucléaire tout de suite ?

On peut le contester, on ne peut ignorer ce point de vue !

Si une catastrophe se produit, en France, il ne suffira pas de dire : "ils nous l'avaient bien dit"...

Édito : Tchernobyl, Fukushima, à qui le tour ?

Devant l'intolérable tragédie de Fukushima, devant l'indigence des propositions des partis politiques de tous bords ou des ONG « écologistes », le temps est venu de rappeler que depuis des années, existe en France un point de vue antinucléaire dissident pour un arrêt immédiat du nucléaire.

Nous ne pouvons nous satisfaire d'une proposition d'accompagnement de la sortie du nucléaire sur 10 ans, 20 ans, 30 ans ou plus, ni des négociations de certains partis politiques visant à des compromis électoralistes qui au final, ne tiennent aucun compte de la dangerosité inacceptable de cette industrie.

Qui pense encore que la catastrophe nucléaire est impossible en France alors que les autorités s'y préparent, que des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la « phase d'urgence », et maintenant pour une stratégie de gestion post-accidentelle à long terme (le CODIRPA) pour les territoires français dont le sol serait durablement contaminé après la fin des rejets ?

Faut-il attendre un nouveau désastre avec ses dramatiques conséquences sanitaires, sociales, économiques, pour sortir de cette impasse nucléaire ? Combien de morts, de territoires contaminés, de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs légués aux générations futures avant que le cauchemar ne prenne fin ?

L'arrêt immédiat du nucléaire ne relève pas d'un délire irrationnel, ni d'une utopie. L'arrêt immédiat du nucléaire, c'est du concret, c'est applicable, c'est possible maintenant ! Nous n'avons pas à attendre un développement hypothétique des énergies renouvelables en courant tous les jours le risque d'une catastrophe.

Des solutions existent : arrêt de la production d'électricité pour l'export, de l'auto-consommation de la filière nucléaire, utilisation maximum des capacités hydroélectriques et des centrales thermiques classiques existantes (charbon, fioul, gaz). Nous savons que de nouvelles centrales thermiques au gaz ou charbon peuvent être construites très rapidement, et que le remplacement des centrales nucléaires par du thermique classique n'influera que très marginalement sur les émissions globales de gaz à effet de serre.

Mettre fin au danger des centrales nucléaires n'est pas un problème technique, mais un problème politique qui dépend de l'exigence de la population vis-à-vis de ses représentants.

L'incontournable urgence n'est malheureusement pas d'attendre un changement de société ou de modèle économique pour un monde meilleur. L'urgence est de sauver nos vies !

STOP-NUCLEAIRE
Arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire
Contact : stop.nucleaire@yahoo.fr ­ 06 82 45 13 89

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