jeudi 29 décembre 2011

Déchets militaires radioactifs à Neuvy-Pailloux (36)

Telle une toile d'araignée, les sites radio-actifs tendent à s'étaler sur le territoire français. Si l'opinion publique ne s'en saisit pas, notre pays sera l'un des plus pollué au monde !



De Fr3.fr : http://centre.france3.fr/info/dechets-radionucleides--la-contestation-enfle-71826072.html


La contestation prend de l'ampleur contre un projet de stockage de déchets militaires radioactifs à Neuvy-Pailloux (36)

Après les élus et les habitants, c’est le monde agricole qui s’inquiète du projet d’implantation d’un centre de stockage de déchets radionucléides à Neuvy-Pailloux, notamment les producteurs bio. L’un d’eux possède 53 hectares de céréales à proximité du site.




Il fait sur place ses propres farines qui sont commercialisées dans les boutiques bio de la région. L'arrivée d'un centre national d'entreposage de déchets militaires serait pour lui une catastrophe. Car l'étude d'impact n'est pas rassurante.
voir le reportage dans le JT France 3 Berry (édition du 28 dec 2011) sur pluzz.fr

Les agriculteurs ne sont pas les seuls dans ce cas. Les habitants des villages des abords du camp ont aujourd'hui peur que leurs biens perdent de la valeur. Sans être vraiment rassurés sur l'inocuité des produits entreposés. Une fois de plus, ils ont le sentiment d'un nouveau coup porté à la ruralité. Et ce n'est pas la discrétion des élus, des militaires et de l'administration qui peut aujourd'hui les rassurer.

Une enquête publique en cours
Ce projet fait l'objet d'une enquête publique dans trois communes. Elles s'achèvera le 5 janvier 2012. Mardi, un collectif d'opposants a manifesté devant la mairie de Neuvy-Pailloux pour réclamer un délai supplémentaire afin d'étudier plus avant les trois imposants volumes techniques mis à disposition par l'armée.

Dans deux ans, la 12e base de soutien du matériel de l'armée de terre (BSMat) de Neuvy-Pailloux accueillera un centre de stockage de déchets contenant des "radionucléides", des produits faiblement radioactifs couramment utilisés dans les années 50 et 60 dans l'industrie civile et militaire pour la fabrication de cadrants.

Les 1000 mètres cubes de nucléides seront entreposés sur le site pendant 25 ans, à charge ensuite pour l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Anra) de procéder à leur destruction.

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