lundi 5 décembre 2011

Nogent sur Seine ; une centrale accessible à... la contestation !

Stop au nucléaire ? D'accord !

Les militants de Greenpeace ne sont pas des terroristes. Ils veulent prouver qu'il y a, en France, des centrales où l'on peut pénétrer, en dépit des contrôles de sécurité permanents et vigilants. C'est chose faite ! Des commandos, bien organisés, bien équipés pourraient donc faire dysfonctionner une centrale nucléaire et s'en prendre aux installations, à moins de 100 km de la capitale et centre politique de la France ! Plus encore, quelques antinucléaires acrobates ont pu se jucher sur la partie sensible de la Centrale, pour y déployer une banderole (Le nucléaire sûr n'existe pas). Ceux qui, voici longtemps, ont manifesté contre la création de cette centrale, en amont de Paris, sur la Seine, se souviennent et de l'ampleur de leur protestation et... de leur échec. Merci à Greenpeace.

On y grimpe si l'on est agile et un peu alpiniste...?

PARIS — Des militants de Greenpeace se sont introduits lundi matin dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), a annoncé l'organisation écologiste, une "intrusion" confirmée par la gendarmerie à l'AFP.

Dans un communiqué, Greenpeace précise s'être introduit vers 6h00 dans cette centrale nucléaire située à 95 km au sud-est de Paris "pour faire passer le message que le nucléaire sûr n'existe pas".

Huit militants sont entrés dans la centrale selon une autre source de la gendarmerie, qui a indiqué que certains militants avaient déjà été interpellés.

"Une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l'un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole: +Le nucléaire sûr n'existe pas+", a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace.

"Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d'atteindre le coeur d'une centrale", a souligné Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace.

Elle a dénoncé l'audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant "une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima".

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par Greenpeace "car elle est la plus proche de Paris", à 95 km, selon Greenpeace.

Quelle idée de laisser pousser des tournesols à côté de la centrale !

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