mercredi 4 janvier 2012

Le nucléaire civil est loin d'être mort !


 


  « Nous ne demandons pas ces investissements, nous les imposons », explique André-Paul Lacoste, le président de l'ASN, «nous jugeons que les installations ne peuvent continuer à fonctionner qu'avec ces investissements dans les délais que nous fixons. Sinon, on les arrêtera


Nucléaire : l'ASN impose un renforcement de la robustesse des centrales françaises "face à des situation extrêmes"

Dans un audit rendu public, mardi 3 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire ne demande la fermeture d'aucune centrale française après l'accident de Fukushima. Elle considère toutefois que la poursuite de leur exploitation nécessite d'augmenter "dans les meilleurs délais leur robustesse face à des situations extrêmes". Dans un entretien au "Monde", le président de l'ASN évoque la nécessité d'un "investissement massif" en faveur de la filière. 




Selon la lecture qu'on fait de l'avis remis au premier ministre, deux affirmations, contradictoires, sont fournies :

1 - Tout va bien. N'arrêtez aucune centrale. Maintenez en bon état. Payez. Même si ce sera très cher !
2 - Pour que tout continue à aller, il faut faire, vite, de considérables investissements. Sinon...

À vous de juger. La fin du nucléaire civil, dans les deux cas, n'est pas envisagée. Elle ne se produira que... si l'on n'a pas les crédits nécessaires. Donc, on n'investira pas en France suffisamment dans les énergies renouvelables. 

Vive les crises...

Carte des centrales nucléaires (©ASN)





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